Paul Krugman, priox Nobel d'économie en 2008, s'exprime quotidiennement dans son blog, relayé par le New York Times.
Les plans de rigueur économique européens (notamment en Allemagne ou en France) ou ceux envisagés par l’administration Obama vont à l’encontre du bon sens économique. C’est Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008, éditorialiste au New York Times, qui le dit.
« Qu’est ce que t’y connais à l’économie, Neuneu, » me direz-vous ? Et vous auriez bien raison, car je n’y « capte » pas grand chose à leur récession, poil au f… . Et puisque je maîtrise certainement mieux les probabilités de victoire du XV de France en Coupe du monde -quasi nulles, je vous assure-, je me suis tourné vers un spécialiste de la question, le dénommé Paul Krugman.
L’a quand-même gagné un prix, le gonze, « le plus prestigieux d’entre eux » m’a dit ma concierge, « le prix Nobel ». Oui monsieur (ou madame), ma concierge en connaît un rayon en matière de prix, que ce soit à Auchan ou Carrefour, à Hollywood ou à Stockholm. Faut dire que son « très bon ami », le kiosquier d’en face, lui laisse lire tous les magazines importants, de Voici à Paris Match, en passant par Closer et Vogue Hommes. Sur les conseils de ma concierge donc, j’ai cliqué sur le blog du bonhomme. En anglais qu’y cause, le Paulo ! Une chance que toutes ces années de rugby à échanger torgnoles et marrons avec nos amis anglo-saxons m’aient permis de maîtriser leur langue à défaut de leur ballon.
« Et y dit quoi ? », me direz-vous (à lire ici). Oh, rien de très important. Juste que, dans le désordre, on (ou plutôt Obama) s’est planté de méthode (mauvaise addition) en 2008 en sortant les institutions financières de l’ornière dans laquelle ils nous avaient plongé, les plans d’austérité européens (Grèce, Espagne, Italie) ont besoin que les économies « fortes » de la zone euro soient « dépensières » (Allemagne et France) et ne s’y mettent pas aussi, à l’austérité. Ah oui, il a dit aussi que les prévisions éditoriales du Wall Street Journal ont été démenties sur les… 20 dernières années, et quelques autres amabilités aux gouvernants de la planète.
Remarquez, il a dû mettre dans le mille, car François Baroin, ce matin sur Europe 1, ne disait pas autre chose en justifiant les mesures d’économie (de rigueur) budgétaires de son plan. « Nous n’avons pas touché au pouvoir d’achat des Français » assénait-il de sa voix de baryton face à Jean-Pierre Elkabbach, qui s’est bien gardé de rebondir, en bon intervieweur qu’il est.
En tout bon neuneu que je suis, deux questions me viennent à l’esprit :
1. Au prochain éditorial du WSJ (le Wall Street Journal pour les non initiés), j’appelle mon banquier et je fais tout l’inverse de ce qu’ils disent. Question : est-ce que je devrais en faire de même avec les pages saumon du Figaro ?
2. Puisque Jean-Pierre n’a pas osé, je vais devoir appeler le secrétariat de Baroin pour lui demander comment garder son pouvoir d’achat intact quant on n’a plus de boulot. Ah oui, j’allais oublier, y paraît que Le Maire (Bruno pas Bertrand) envisage de ne plus verser d’indemnités aux chômeurs. Mais François, j’en suis sûr, a une solution pour qu’ils gardent quand-même leur pouvoir d’achat.
Bon, c’est pas tout ça, faut que j’appelle le ministère…
En attendant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les envoyer. Y va se passer un moment avant que François décroche… (ou peut-être que je devrais appeler Fillon ?)